Entrepreneur.e.s du nouveau monde ou l’impérieuse nécessité de transformer notre rapport au travail

La crise sanitaire que nous traversons a eu et continue d’avoir un impact considérable sur les activités économiques. Que ce soit à cause des mesures de confinement ou des fermetures de secteurs entiers de l’économie, une part importante des entreprises ont dû, dans le meilleur des cas, ralentir leur développement et dans le pire, mettre la clé sous la porte. Dans ce contexte, les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) ont, tant bien que mal, réussi à résister.

Dès le mois de mars, nous avons toutes et tous été témoin d’un élan de solidarité général. Et la solidarité est une valeur, un principe que nous partageons dans les CAE. Dans nos structures, la solidarité prend des formes multiples et diverses : mise en commun de compétences, de réseaux, mutualisation de ressources financières et humaines, partage d’expériences et coopérations.

La coopération est le socle sur lequel, il y a 25 ans, les CAE se sont construites et qui associé à la protection sociale du salariat ont permis aux entrepreneur.e.s salarié.e.s de réduire l’impact de la crise sur leurs activités et de traverser cette période plus sereinement que d’autres travailleurs indépendants. En effet, la possibilité de bénéficier de l’activité partielle et la mise en place de dispositifs internes de soutien (temps d’échange, accompagnement psychologique, prêts, exonération des contributions, …) sont autant d’initiatives qui font des CAE un modèle d’organisation particulièrement soutenable.

Bien que représentant environ 12 000 entrepreneur.e.s à l’échelle nationale dans près de 150 structures, les CAE restent un modèle encore peu ou méconnu du grand public et de l’administration. C’est pourquoi, à Co-actions nous avons conçu la campagne de communication Entrepreneur·e·s du nouveau monde, dans le but de donner à voir la richesse de la diversité des entrepreneur.e.s de notre coopérative, de faire connaitre le statut d’entrepreneur.e salarié.e associé.e et de développer un modèle émancipateur dans lequel nous croyons.

Nous sommes le futur !