Pourquoi la Collective ?

Parce qu’il nous faut repenser collectivement les parcours d’accompagnement à l’installation et à la transmission agricoles, afin qu’ils répondent aux aspirations de tous les porteur.es de projet, des cédant.es, et des habitant.es des territoires ruraux qui consomment leurs produits.
Et parce que le collectif peut être un outil pour sécuriser les porteurs de projet, notamment les collectifs sous format coopératif (CAE, SCOP, SCIC).

La raison d'être

La raison d’être du projet est d’accueillir de nouveaux profils et d’adapter la pratique du métier.
La transmission familiale n’est plus la tendance première, le renouvellement des actifs agricoles passera par les « Non Issu du Milieu Agricole » (NIMA). Le collectif NOURRIR estime à 60 % le pourcentage de candidats à l’installation qui sont des NIMA. Et ces profils, qui ont connu d’autres secteurs d’activité avant de s’orienter vers le secteur agricole, ont des attentes particulières notamment en termes de rapport au travail et au capital, en termes de protection sociale et de qualité de vie au travail. Enjeux et attentes auxquels les statuts de l’ESS et le fonctionnement des coopératives peuvent répondre, notamment concernant la protection sociale.

Grâce à la mobilisation de nombreuses structures depuis plusieurs années (GAEC & Sociétés, le RENETA, la Confédération Paysanne, la Fédération des CAE, le Collectif Nourrir et de nombreuses coopératives), le Ministère de l’Agriculture a reconnu par décret en 2023 les SCOP, les SCIC et les CAE Agricoles comme de nouvelles formes d’installation intégrées à la définition d’agriculteur actif.
C’est un grand pas pour nos structures, mais pas suffisant. Il reste du chemin à parcourir pour que les agricultrices et agriculteurs installés sous statuts coopératifs puissent jouir des mêmes droits que leurs pairs installés avec des statuts historiques. C’est tout l’objectif du travail de plaidoyer réalisé au niveau local comme au niveau national.